Tu as choisi le  Québec  pour parler, rire et travailler  en français , pour élever tes enfants dans un endroit  sûr et solidaire , pour profiter d’une  nature  qui commence au bout de la rue et d’un marché qui  a besoin de tes talents .
 En faisant ce choix,  tu es devenu bâtisseur  : gardien d’une culture vivante, acteur d’une société qui défend l’égalité et la laïcité, voisin prêt à tendre la main à celui qui arrive après toi.

Pour que ça marche

Comprendre la douleur de l’autre

Au Québec, l’immigration peut diviser. Les Québécois de souche, enracinés depuis des générations, craignent de perdre leur identité francophone face aux changements. Les immigrants, comme ceux du Maghreb, sacrifient des pans de leur passé pour s’intégrer, souvent dans un monde inconnu. Ces lâcher-prise, ces pertes, sont douloureux : ils touchent l’instinct de survie, l’enjeu existentiel de rester soi. Voici 30 histoires qui montrent ce que chaque groupe ressent – inconfort, peur, espoir – pour que chacun comprenne l’autre et bâtisse une harmonie réelle.

Immigrants : La douleur de lâcher ses racines

  1. Fatima à Montréal (Perdre la langue d’origine au quotidien)
    Fatima pleure en parlant français à ses enfants, abandonnant l’arabe, sa langue du cœur. C’est comme perdre un lien avec l’Algérie, son passé. Elle craint de s’effacer dans un Québec exigeant (Loi 96). Mais les rires avec ses voisins en joual lui donnent espoir.
    Pour le Québécois : Fatima perd sa langue pour vous rejoindre, espérant que vous l’accueilliez.

  2. Mohammed à Laval (Perdre des pratiques religieuses visibles)
    Mohammed souffre en rangeant son pendentif religieux pour la Loi 21. Ce symbole est sa foi, son identité marocaine. Le cacher, c’est comme nier une part de lui. Mais ses collègues québécois, qui l’apprécient, lui montrent une place possible.
    Pour le Québécois : Mohammed sacrifie sa foi visible pour respecter vos valeurs, cherchant l’acceptation.

  3. Samia à Québec (Perdre une loyauté exclusive à son pays)
    Samia sent une nostalgie en votant au Québec et en chantant à la Saint-Jean. La Tunisie est son ancre, et s’en éloigner fait mal. Elle craint de perdre son identité. Mais l’accueil des Québécois lui donne un nouveau chez-soi.
    Pour le Québécois : Samia perd son pays pour s’impliquer dans le vôtre, espérant votre respect.

  4. Karim à Sherbrooke (Perdre des ambitions professionnelles)
    Karim avale son orgueil en devenant livreur, loin de son diplôme d’ingénieur algérien. Cette chute est humiliante, comme perdre sa valeur. Il craint de ne jamais être reconnu. Mais les clients, qui aiment son français, lui redonnent espoir.
    Pour le Québécois : Karim sacrifie sa carrière pour contribuer, espérant que vous le voyiez.

  5. Nour à Longueuil (Perdre un cercle communautaire fermé)
    Nour se sent vulnérable en invitant Suzanne, une Québécoise, loin de ses amis maghrébins. Ce cercle est son refuge, son Maroc au Québec. L’ouvrir, c’est risquer l’isolement. Mais l’amitié de Suzanne, autour d’un tajine, la rassure.
    Pour le Québécois : Nour perd son refuge pour vous tendre la main, espérant un lien.

  6. Ahmed à Gatineau (Perdre des coutumes sociales)
    Ahmed trouve froid de remplacer ses accolades par des poignées de main. Ce geste tunisien est sa chaleur, son identité. L’abandonner, c’est comme perdre une part de lui. Mais ses collègues, qui sourient, lui montrent une nouvelle façon d’être proche.
    Pour le Québécois : Ahmed sacrifie sa chaleur pour s’adapter, espérant votre accueil.

  7. Leila à Drummondville (Perdre l’isolement électoral)
    Leila ressent un malaise en s’informant sur les élections locales, loin de la Tunisie. Cette politique était son lien avec son passé. Y renoncer, c’est comme s’éloigner de ses racines. Mais voter la connecte à ses voisins québécois.
    Pour le Québécois : Leila perd son passé pour s’impliquer dans votre monde, cherchant votre respect.

  8. Youssef à Chicoutimi (Perdre des goûts alimentaires)
    Youssef sent un vide en cuisinant une tourtière, loin des saveurs marocaines de son enfance. Ces plats sont son histoire, son identité. Les abandonner, c’est craindre de s’effacer. Mais partager avec ses collègues crée un pont.
    Pour le Québécois : Youssef sacrifie ses saveurs pour vous rejoindre, espérant partager votre table.

  9. Amina à Trois-Rivières (Perdre la fierté face à la critique)
    Amina ravale sa honte quand son patron corrige son français. Cette critique blesse son ego, un rempart dans un pays nouveau. Y céder, c’est risquer de se sentir diminuée. Mais ses progrès impressionnent, lui donnant une place.
    Pour le Québécois : Amina perd sa fierté pour apprendre votre langue, espérant votre soutien.

  10. Omar à Jonquière (Perdre l’éloignement des traditions locales)
    Omar se sent perdu au match de hockey, loin de ses repères algériens. Éviter ces traditions était sa sécurité. Y participer, c’est craindre de perdre son identité. Mais l’enthousiasme des voisins lui donne un sentiment d’appartenance.
    Pour le Québécois : Omar sacrifie son confort pour vos traditions, espérant être des vôtres.

  11. Zineb à Montréal (Perdre une identité communautaire exclusive)
    Zineb ressent un vide en quittant ses amis maghrébins pour un club de lecture québécois. Ce cercle était son Maroc, son refuge. L’ouvrir, c’est risquer l’isolement. Mais discuter de Michel Tremblay la connecte à vous.
    Pour le Québécois : Zineb perd son refuge pour vous rejoindre, espérant votre amitié.

  12. Rachid à Québec (Perdre des horaires familiers)
    Rachid trouve épuisant d’abandonner ses longues pauses déjeuner pour des horaires québécois. Ce rythme marocain était son équilibre. Y renoncer, c’est perdre une part de sa liberté. Mais ses collègues l’apprécient, lui donnant une place.
    Pour le Québécois : Rachid sacrifie son rythme pour s’adapter, espérant votre respect.

  13. Kamel à Laval (Perdre la liberté de contourner les règles)
    Kamel s’irrite en respectant les règles de stationnement, loin de la flexibilité algérienne. Cette liberté était son identité. La perdre, c’est comme se soumettre. Mais ses voisins, qui sourient, lui montrent un Québec accueillant.
    Pour le Québécois : Kamel perd son autonomie pour vos règles, espérant vivre en paix.

  14. Abdelkader à Saguenay (Perdre la facilité de parler sa langue)
    Abdelkader se sent bridé en évitant l’arabe pour parler français en public. Sa langue tunisienne est son cœur. La perdre, c’est craindre l’effacement. Mais les échanges en joual avec ses collègues créent un lien.
    Pour le Québécois : Abdelkader sacrifie sa langue pour la vôtre, espérant être entendu.

  15. Hichem à Rouyn-Noranda (Perdre une expression culturelle dominante)
    Hichem ressent une perte en offrant discrètement des pâtisseries de l’Aïd, plutôt qu’en grand. Cette célébration marocaine est son identité. La modérer, c’est comme se faire petit. Mais l’accueil des voisins le rassure.
    Pour le Québécois : Hichem sacrifie son éclat pour s’intégrer, espérant votre chaleur.

Québécois de souche : La douleur de lâcher l’identité « pure laine »

  1. Jacques à Rimouski (Perdre l’exclusivité des traditions)
    Jacques sent son cœur se serrer en laissant son réveillon de Noël pour l’Aïd de Sami, un voisin tunisien. Ce rituel familial, avec sa tourtière, le relie à ses ancêtres canadiens-français. Lâcher ça, c’est craindre que son Québec, déjà menacé par l’anglais (13 % des foyers montréalais en 2021), s’efface. Pourtant, en partageant le couscous de Sami, Jacques sent un espoir : peut-être que l’autre peut aimer son Québec aussi.
    Pour l’immigrant : Comprenez que Jacques a peur de perdre son passé, mais son geste montre qu’il veut vous accueillir.

  2. Louise à Sherbrooke (Perdre l’attente d’un français parfait)
    Louise tressaille quand Amina, une Marocaine, commande en français hésitant. Le français, c’est son âme, menacée par l’anglicisation (Loi 96 lutte contre ça). Tolérer cet effort imparfait lui donne l’impression de trahir ses racines. Mais en aidant Amina, elle sent que son français peut vivre à travers elle.
    Pour l’immigrant : Louise a peur pour sa langue, mais elle vous tend la main pour que vous la portiez avec elle.

  3. Claire à Québec (Perdre du temps pour l’inclusion)
    Claire sacrifie ses pauses, un moment sacré, pour aider Mohammed, un Algérien, avec des formulaires. Ce temps perdu lui pèse, comme si elle donnait une part de sa vie pour un étranger. Elle craint que son Québec devienne moins « à elle ». Mais voir Mohammed apprendre le français lui redonne espoir.
    Pour l’immigrant : Claire perd son confort pour vous, espérant que vous aimerez son Québec autant qu’elle.

  4. Martin à Chicoutimi (Perdre des préjugés ancrés)
    Martin sent une honte en abandonnant son idée que « les Maghrébins ne s’intègrent pas » face à Youssef, qui parle français. Ce préjugé était un bouclier, protégeant son identité face à un Québec qui change. Le lâcher, c’est risquer de se sentir vulnérable. Mais Youssef lui montre que l’autre peut être un allié.
    Pour l’immigrant : Martin a peur de l’inconnu, mais il s’ouvre à vous pour construire un avenir commun.

  5. Sophie à Drummondville (Perdre la priorité pour un emploi local)
    Sophie ressent une culpabilité en embauchant Leila, une Tunisienne, plutôt que son cousin. Ce choix brise un lien familial, un pilier des « purs laine ». Elle craint que les siens perdent leur place dans un Québec compétitif. Mais le sourire de Leila, qui apprend le joual, la rassure.
    Pour l’immigrant : Sophie sacrifie sa famille pour vous donner une chance, croyant en votre contribution.

  6. Paul à Longueuil (Perdre l’uniformité du quartier)
    Paul sent un vide quand son dépanneur devient une épicerie maghrébine. Ce lieu familier était son Québec, celui de ses souvenirs. Le perdre, c’est comme voir son passé s’effacer. Mais en discutant avec Amine, qui parle français, Paul sent une connexion possible.
    Pour l’immigrant : Paul pleure son quartier, mais il entre chez vous pour trouver un nouveau chez-soi.

  7. Mélanie à Gatineau (Perdre l’exclusivité des fêtes locales)
    Mélanie ressent une nostalgie en troquant la Saint-Jean pour un festival multiculturel. Ces fêtes sont l’âme québécoise, menacée par la diversité. Y aller, c’est risquer de diluer son identité. Mais voir des Marocains danser lui montre que le Québec peut vibrer autrement.
    Pour l’immigrant : Mélanie perd ses traditions, mais elle vient vers vous pour partager son amour du Québec.

  8. André à Jonquière (Perdre la facilité de juger)
    André grimace face aux chaussures de Kamel, une coutume algérienne qui le dérange. Juger était facile, un moyen de garder son Québec intact. Renoncer à ce réflexe le rend vulnérable, comme si son monde changeait. Mais comprendre Kamel lui donne espoir en un respect mutuel.
    Pour l’immigrant : André a peur du changement, mais il s’ouvre à vous pour préserver l’harmonie.

  9. Julie à Laval (Perdre du temps pour l’éducation)
    Julie sacrifie ses soirées pour aider Omar, un Marocain, avec son français. Ce temps perdu, c’est du temps loin de sa famille, un pilier de son identité. Elle craint de donner trop à l’autre. Mais les progrès d’Omar renforcent son espoir pour le français.
    Pour l’immigrant : Julie donne une part d’elle pour vous, espérant que vous porterez sa langue.

  10. François à Trois-Pistoles (Perdre un sentiment de supériorité culturelle)
    François ressent une gêne en voyant Hichem, un Tunisien, exceller à la ferme. Admettre son talent brise sa fierté de Québécois, maître de son domaine. C’est comme perdre un bout de son identité. Mais Hichem lui montre que le Québec peut grandir avec l’autre.
    Pour l’immigrant : François perd son orgueil pour vous, croyant que vous pouvez enrichir son Québec.

  11. Lucie à Saint-Jérôme (Perdre la simplicité des noms familiers)
    Lucie trouve dur de prononcer « Abdelkader », un nom qui rompt avec ses repères québécois. Cette perte de familiarité lui donne l’impression que son monde s’éloigne. Mais en s’efforçant, elle sent qu’Abdelkader devient un peu plus proche.
    Pour l’immigrant : Lucie sacrifie son confort pour vous respecter, espérant un lien partagé.

  12. Éric à Montréal (Perdre un cercle social fermé)
    Éric sent un malaise en invitant Rachid, un Marocain, dans son cercle d’amis d’enfance. Ces amis sont son refuge, son Québec d’antan. Les ouvrir, c’est risquer de perdre cette intimité. Mais Rachid, fan des Canadiens, lui montre une nouvelle amitié possible.
    Pour l’immigrant : Éric perd son cercle fermé pour vous inclure, cherchant un Québec uni.

  13. Chantal à Granby (Perdre l’impatience face aux accents)
    Chantal s’agace de l’accent de Zineb, qui ralentit la conversation. Le français fluide est son identité, menacée par l’anglais. Être patiente, c’est perdre un bout de ce contrôle. Mais voir Zineb s’améliorer la rassure sur l’avenir du français.
    Pour l’immigrant : Chantal sacrifie sa patience pour vous aider, croyant en votre effort.

  14. Denis à Rouyn-Noranda (Perdre l’exclusivité des espaces publics)
    Denis sent son parc, son havre, devenir étranger avec le pique-nique bruyant des Maghrébins. Perdre ce calme, c’est comme perdre son Québec. Mais en discutant, il découvre leur amour pour son pays, apaisant sa peur.
    Pour l’immigrant : Denis perd son espace pour vous accueillir, espérant partager son Québec.

  15. Annie à Saguenay (Perdre une communauté homogène)
    Annie ressent un vide en incluant une famille tunisienne à son souper communautaire. Ce Québec homogène était son refuge. Le partager, c’est craindre que son identité s’effrite. Mais leurs histoires lui montrent que le Québec peut grandir.
    Pour l’immigrant : Annie sacrifie son confort pour vous, cherchant une communauté plus large.

Pour que ça marche vraiment

Ces histoires montrent que chaque lâcher-prise est une douleur, un risque existentiel. Les Québécois de souche craignent de perdre leur langue, leur culture, leur Québec « pure laine » (13 % des foyers parlent anglais à Montréal, 60 000 immigrants en 2024). Les immigrants, comme les Maghrébins (80 % francophones), sacrifient leurs racines pour s’intégrer, craignant l’effacement. Comprendre cette peur mutuelle – ce besoin de se préserver – est la clé. La Loi 96 et les programmes de francisation aident, mais seul le dialogue, où chacun voit l’autre, fera que ça marche.

Quand la résistance divise

Au Québec, l’immigration est un terrain miné. Les Québécois de souche, attachés à leur identité francophone, et les immigrants, comme ceux du Maghreb, luttent pour préserver leur essence face au changement. Quand la résistance au lâcher-prise – cette peur de perdre langue, culture ou racines – prend le dessus, l’harmonie sociale s’effrite. Voici 30 histoires individuelles montrant comment cette résistance engendre des comportements et des situations malencontreuses, fracturant la société au lieu de l’unir.

Quand la résistance brise l’harmonie

Ces 30 histoires montrent comment la résistance au lâcher-prise – chez les Québécois de souche et les immigrants – mène à des comportements malencontreux : rejet, isolement, méfiance. Les Québécois, craignant l’anglicisation (13 % des foyers montréalais parlent anglais) et la perte de leur identité, se replient. Les immigrants, comme les Maghrébins (80 % francophones parmi les 60 000 arrivants en 2024), s’accrochent à leurs racines, craignant l’effacement. Sans dialogue, ces résistances fracturent la société, loin de l’harmonie espérée. La Loi 96 et les programmes de francisation offrent des ponts, mais seul un effort mutuel peut réparer les bris.

Tu as choisi le  Québec  pour parler, rire et travailler  en français , pour élever tes enfants dans un endroit  sûr et solidaire , pour profiter d’une  nature  qui commence au bout de la rue et d’un marché qui  a besoin de tes talents .
 En faisant ce choix,  tu es devenu bâtisseur  : gardien d’une culture vivante, acteur d’une société qui défend l’égalité et la laïcité, voisin prêt à tendre la main à celui qui arrive après toi.


MAIS IL Y A UN REVERS...

ERPLibre • une photo avec une légende

le Québec n’est pas seulement un lieu où tu vis ; c’est un projet dont tu fais désormais partie !

BIENVENUE CHEZ LES PERVERS.