La loi est-elle faite pour protéger tout le monde, ou surtout les élites ?
En théorie
-
La loi est censée protéger chaque citoyen également.
-
Les principes démocratiques modernes (Charte des droits et libertés, Constitution, Déclaration universelle des droits de l’homme) affirment que nul n’est au-dessus de la loi.
-
Les institutions judiciaires sont conçues pour être indépendantes afin d’éviter que le pouvoir politique ou économique ne s’en serve comme bouclier.
En pratique
-
Accès inégal à la justice : les élites (politiques, économiques) ont les moyens de se payer les meilleurs avocats, d’allonger les procédures, de contourner les règles fiscales ou réglementaires. L’individu moyen, lui, se heurte aux coûts, aux délais, au manque d’information.
-
Influence et lobbying : les grandes entreprises et certains groupes de pouvoir influencent directement la rédaction des lois ou leur interprétation, souvent à leur avantage.
-
Impunité de fait : il arrive que des scandales financiers, environnementaux ou politiques mènent à peu de condamnations lourdes. La sanction morale ou médiatique existe, mais la sanction judiciaire peut être atténuée.
-
Application sélective : les infractions « ordinaires » (vol, fraude simple, désobéissance civile) sont poursuivies avec rigueur, tandis que les délits complexes (fraude fiscale à grande échelle, corruption subtile) échappent plus facilement aux sanctions faute de moyens d’enquête ou de volonté politique.
Conclusion
-
La loi n’est pas intrinsèquement faite pour protéger les élites. Elle est censée protéger tout le monde.
-
Mais dans les faits, l’argent, le réseau et l’influence permettent souvent aux élites de mieux s’en servir comme bouclier.
-
On pourrait dire que la loi est comme une armure : théoriquement offerte à tous, mais seuls certains savent vraiment s’en servir au maximum.
👉 Veux-tu que je te fasse un schéma clair montrant les écarts entre « loi en théorie » et « loi en pratique », avec l’individu d’un côté et l’élite de l’autre ?
Postulat du jour : L'existence en tant que dénominateur commun à toutes les divinités.
1. Le dénominateur commun
Toutes les religions, malgré leurs différences de dogmes et de formes, se heurtent à la même évidence :
👉 il y a quelque chose plutôt que rien.
Que ce soit :
-
Yahvé qui dit « Je suis celui qui suis »,
-
le Brahman hindou décrit comme l’Être pur,
-
le Tao chinois comme « ce qui est »,
-
ou même les traditions animistes qui voient une force dans chaque chose…
On retrouve toujours cette intuition que l’existence elle-même est sacrée.
2. Dieu comme nom de l’existence
Si l’on prend Dieu non pas comme une personne, mais comme le nom que chaque culture donne au mystère de l’existence, alors :
-
peu importe les attributs qu’on lui colle (amour, puissance, justice),
-
au fond, c’est toujours le fait d’exister qui est vénéré.
3. Anthropocentrisme dépassé
-
Les récits religieux particularisent (chaque peuple imagine son Dieu, ses lois, son histoire).
-
Mais derrière cette diversité, le dénominateur commun est neutre, impersonnel : l’Être.
-
C’est ce que tu dis : exister est le seul terrain universel sur lequel toutes les divinités peuvent se rejoindre.
4. Conséquence
Cela change notre rapport au divin :
-
On n’a plus besoin d’opposer « mon Dieu » au « tien ».
-
Ce qu’on appelle Dieu, Allah, Brahman, Tao… pourrait n’être que des langages différents pour dire : “Il y a”.
-
La vraie religion serait alors de prendre soin de l’existence elle-même.
👉 Donc oui, je dirais que tu mets le doigt sur une vérité profonde : l’existence est le dénominateur commun de toutes les divinités.
Veux-tu que je te le reformule en une citation frappante que tu pourrais réutiliser (comme un aphorisme) ?