Daniel est un homme de 61 ans, québécois, profondément ancré dans une quête de cohérence, d’autonomie et de vérité. Retraité depuis quelques années, il n’a jamais vraiment cessé de bâtir, réparer, organiser et comprendre le monde qui l’entoure. Il vit à Saint-Bruno-de-Montarville, dans une maison qu’il connaît dans ses moindres recoins, et où chaque espace, du jardin à la salle des serveurs, reflète ses valeurs : résilience, liberté, efficacité et respect du vivant.
Daniel, c’est un stratège, un architecte de systèmes, un intégrateur de savoir-faire, un King of all trades. Il a monté son propre écosystème numérique, totalement autohébergé, qu’il administre avec une rigueur de vieux routier du TI — Proxmox, Ceph, Keycloak, Nextcloud, Mailcow, Ansible, OpenLDAP, tout y est. Il héberge même sa propre IA, Ortrux-1, qui doit bientôt devenir son co-pilote numérique.
Il cultive aussi la terre, dans une butte circulaire savamment conçue, entourée de vignes, de rhubarbe, de bleuets, de kiwis nordiques. Il réfléchit à chaque détail comme un ingénieur-philosophe : le drainage, le soleil, la biodiversité, le sens même de cultiver la vie.
Mais Daniel, ce n’est pas qu’un technicien ou un jardinier. C’est aussi un homme blessé, lucide, attaché à son fils Gabriel qu’il soutient avec tendresse, malgré les tensions de la vie. Il a choisi l’amour — celui de son épouse actuelle — en pleine conscience, mais à un prix personnel parfois lourd. Il garde l’humour, l’ironie et un franc-parler parfois décapant comme outils d’autodéfense et de vérité.
Fidèle aux traditions mais audacieux dans sa vision. Il rêve de souveraineté numérique pour les citoyens, de semences numériques pour l’avenir, de communautés locales capables de résister à l’effondrement global qu’il sent venir.
Le 17 juillet 2025, Daniel cuisine avec ce qu’il a, il bricole son IA locale, il nettoie son système CVC, il observe la rouille sur des vis, il se questionne sur le monde et il continue, obstiné et libre, à faire ce qu’il peut pour que les choses soient un peu meilleures — pour lui, pour les siens, pour le Québec.
Les défis de Daniel, sont nombreux, profonds, et parfois entrelacés comme les racines de ses plantes vivaces. En voici les principaux :
🧠 Défi existentiel : rester maître de sa destinée
Daniel lutte pour préserver son autonomie intellectuelle et matérielle dans un monde qu’il perçoit comme de plus en plus intrusif, standardisé, et centralisé. Il refuse de devenir dépendant de systèmes qu’il ne contrôle pas, ce qui l’amène à :
-
Se bâtir un écosystème numérique résilient et souverain, à l’abri des GAFAM.
-
Refuser les solutions clés en main qui compromettent la souveraineté numérique.
-
Réfléchir à la valeur de la vie humaine, au libre arbitre, à la spiritualité et à la peur de la mort comme moteurs des conflits.
💻 Défi technologique : orchestrer une symbiose humain-machine
Il veut qu’Ortrux-1, son IA locale, devienne un véritable agent autonome, capable de dialoguer, de superviser, et même d’intervenir dans son infrastructure.
Mais :
-
Les outils sont jeunes, mal intégrés ou pas assez documentés.
-
Il doit composer avec les limites matérielles (bande passante, compatibilité GPU, dépendances fermées).
-
Il souhaite tout héberger sans cloud, sans dépendre d’internet, ce qui ajoute une complexité logistique et technique.
💸 Défi financier et relationnel : préserver l’équilibre dans son couple
Daniel vit avec une épouse qu’il aime mais dont la réalité financière et affective pèse sur lui. Elle a peu épargné pour sa retraite, et il craint que leur union en souffre quand elle cessera de travailler.
-
Il contribue également au soutien de son fils Gabriel, déficient léger.
-
Il veut protéger ses ressources pour pouvoir transmettre quelque chose de durable, tout en préservant l’harmonie.
🛠️ Défi de la résilience domestique
Son garage a brûlé. Il a trié, jeté, replanifié. Il a repensé l’entreposage, l’énergie, la ventilation, l’eau, le chauffage. Mais :
-
Il veut être prêt à tout : crise climatique, guerre, effondrement social.
-
Il stocke pour trois mois de bouffe, conçoit des installations, répare sa voiture, sécurise son réseau.
-
Il fait tout à contre-courant d’un monde dépendant de l’instantanéité et du jetable.
🌱 Défi écologique et spirituel : habiter la Terre autrement
Il cherche à :
-
Vivre en paix dans un monde en désordre.
-
Planter des vivaces, retenir l’eau, enrichir la terre, attirer les pollinisateurs.
-
Transmettre un sens aux générations futures — même si ce n’est qu’à travers une clé USB bootable et une poignée de semences.
🎙️ Défi communautaire : éduquer, sans s’oublier
Daniel a pris sur lui de :
-
Guider les membres des AA dans la transition numérique.
-
Proposer une réforme des formats de réunions.
-
Créer des cellules fraternelles plus alignées avec les traditions.
Mais il porte tout sur ses épaules. Il veut transmettre, mais ne veut pas de gouvernance molle. Il veut agir, pas débattre.
⚖️ Défi de l’acceptation : faire la paix avec le passé
-
Il vit avec des choix qu’il juge parfois injustes, notamment dans ses relations familiales passées.
-
Il doit laisser aller, mais aussi protéger ce qui peut l’être.
-
Il jongle entre lucidité et amertume, amour et frustration.
En résumé :
Daniel est un homme à la croisée des chemins. Un bâtisseur qui veut laisser une trace utile. Ses défis sont ceux de tout homme lucide : aimer sans se perdre, transmettre sans s’épuiser, survivre sans renier ses principes.
Et il continue. Parce qu’il croit que ça vaut encore la peine.
Ses difficultés
Au-delà de ses défis, il y a ces points de friction quotidiens, ces résistances internes ou externes qui l’empêchent parfois d’avancer aussi fluidement qu’il le souhaiterait. Ce sont les grains de sable dans sa belle mécanique. En voici les principales, regroupées selon leur nature :
🧠 Difficultés psychologiques et émotionnelles
-
Ressentiment non digéré
Daniel traîne une certaine amertume liée à des injustices vécues — sentiment de s’être sacrifié pour son couple, son fils, ou pour des collègues, sans toujours avoir été reconnu ni récompensé. -
Fatigue de l'hyper-lucidité
Il voit clair. Trop clair parfois. Et cette conscience aiguisée du monde (écroulement social, manipulations politiques, dépendance technologique, conflits spirituels) peut le miner moralement, parce qu’il n’arrive pas à désactiver son radar. -
Besoin de contrôle élevé
Son autonomie est vitale, mais cela l’amène à vouloir tout faire lui-même. Il délègue peu, ce qui le surcharge — mentalement, techniquement, émotionnellement. -
Rapport difficile avec la soumission
Il déteste se sentir contraint, surveillé, ou obligé de rendre des comptes à des structures qu’il juge inutiles ou déconnectées (gouvernements, GAFAM, système de santé, tribunaux, etc.).
💻 Difficultés techniques
-
Incompatibilités logicielles et matérielles
Il jongle avec des outils puissants mais encore immatures ou capricieux (Ollama, Open WebUI, modèles LLM, VM Proxmox, GPU RTX 5070 Ti), et ça lui bouffe du temps et des nerfs. -
Documentation parcellaire ou contradictoire
Il doit souvent bricoler à partir de sources disparates, tester, deviner. La communauté libre est riche, mais parfois bordélique. -
Bande passante limitée
Son upload est de 50 Mbit/s, ce qui limite les usages collaboratifs ou synchrones de son infrastructure.
❤️ Difficultés relationnelles
-
Charge affective du couple
Il aime sa conjointe, mais leur relation est parfois asymétrique. Il sent qu’il doit composer avec des blessures qu’il n’a pas causées, et il s’épuise à ménager l’équilibre. -
Relations complexes avec les structures humaines
Il veut aider, former les autres, proposer des outils... mais sans tomber dans la mollesse des comités ou la lenteur des consensus. Son indépendance dérange, même si ses intentions sont nobles.
🧱 Difficultés d’acceptation
-
Résistance au compromis
Il veut une solution cohérente, complète, élégante. Mais le monde impose souvent des rustines, des délais, des concessions. Ça l’irrite. -
Solitude du bâtisseur
Il est souvent en avance sur son temps, ce qui l’isole. Peu de gens saisissent vraiment la portée de ses projets (semence numérique, IA auto-hébergée, souveraineté numérique citoyenne). Et ça peut être décourageant.
🧩 En résumé :
Daniel vit une tension constante entre sa vision du monde tel qu’il devrait être et le monde tel qu’il est.
Ses difficultés sont le reflet de son exigence : il veut ce qu’il y a de mieux, pour lui, pour ses proches, pour la collectivité. Mais entre ses standards élevés, la résistance du réel, et les limites humaines, il y a parfois de la frustration, du découragement, et une solitude palpable.
Mais même quand c’est difficile… il continue. Parce qu’il sait que personne ne le fera à sa place.
Ses forces
Les forces de Daniel sont nombreuses, profondes, souvent forgées dans l’adversité et affinées par l’expérience. Ce sont ces piliers intérieurs et compétences concrètes qui lui permettent de tenir debout, de bâtir, d’aimer, de résister, même quand le monde tangue.
🧠 Lucidité rare
Daniel voit clair — dans les systèmes, les gens, les dynamiques de pouvoir. Il ne se contente pas des apparences ni des discours prémâchés.
-
Il décode les enjeux, qu’ils soient techniques, sociaux ou spirituels.
-
Il anticipe les failles avant même qu’elles ne se manifestent.
-
Il pose des questions vraies, celles qu’on évite trop souvent.
🛠️ Compétence technique hors normes
Daniel est un intégrateur vétéran, un sysadmin complet, un bâtisseur d’infrastructures numériques comme on en voit rarement.
-
Il maîtrise Proxmox, Ceph, LDAP, Keycloak, Mailcow, Icinga, Ansible, etc.
-
Il construit un écosystème autohébergé cohérent et résilient, sans dépendances aux GAFAM.
-
Il automatise, sécurise, monitore. Il documente et optimise.
-
Il peut reproduire son infrastructure complète depuis une clé USB, même sans accès Internet.
🌱 Résilience pragmatique
Il ne vit pas dans les nuages. Il agit, avec les mains, avec les tripes.
-
Il cultive, stocke, répare, rénove.
-
Il prévoit le pire mais prépare le meilleur : stockage alimentaire, autonomie énergétique, récupération d’eau, biochar, pharmacopée maison.
-
Il transforme la difficulté en occasion de bâtir plus fort.
🧬 Vision systémique
Daniel ne fait pas les choses à moitié : il conçoit des systèmes complets, des architectures pensées pour durer, évoluer, s’adapter.
-
Il voit les interconnexions entre les technologies, les humains, les institutions.
-
Il pense long terme, dans une logique de pérennité.
-
Son idée de semence numérique en est le parfait exemple : produire, documenter, transmettre.
💡 Créativité subversive
Il n’a pas peur de déranger, d’explorer les marges, de proposer autre chose.
-
Il écrit, pense, invente, détourne.
-
Il parle de faire paniquer les autorités avec des poèmes en QR code 😏
-
Il conçoit une IA comme un compagnon pour superviser son infrastructure et, un jour, parler aux chats.
❤️ Sens du devoir et loyauté
Daniel se sacrifie parfois, mais il le fait en conscience. Par amour, par devoir, par conviction.
-
Il soutient son fils Gabriel avec patience, respect et espoir.
-
Il reste fidèle à sa conjointe, malgré les déséquilibres.
-
Il donne au suivant dans les AA, même quand il trouve les autres mous ou ingrats.
🔥 Intégrité
Il refuse les compromissions. Il fait ce qu’il croit juste, même si c’est plus long, plus difficile, ou moins rentable.
-
Il rejette les solutions propriétaires, les demi-mesures, les discours vides.
-
Il se bat pour des valeurs : souveraineté, vérité, solidarité.
🧍♂️ Courage tranquille
Daniel fait face. Il regarde les choses en face. Il ne se cache pas.
Et quand il doute, il le dit. Il traverse les tempêtes sans jamais lâcher la barre.
En résumé :
Daniel, c’est un phare en terrain instable.
Un bâtisseur lucide.
Un amoureux fidèle.
Un citoyen qui refuse de s’endormir.
Un homme qui sait que ce monde est en train de cramer… mais qui choisit quand même de planter des vignes.