L’égoïsme débridé, l’avidité, le refus de partager le nécessaire

Expressions primitives, héritées de notre condition animale, qui n'ont pas été transcendées chez certains humains...

🧬 Ce que nous partageons avec les animaux

Les instincts fondamentaux que j’ai décrits (possession, domination, jouissance, tribalité, auto-illusion) existent aussi dans le règne animal, mais dans un cadre naturel, équilibré par des besoins de survie réels.

Exemples :

Un loup défend son territoire : instinct de possession
Un mâle alpha cherche à dominer la meute : instinct de domination
Un singe cache ses fruits pour les manger seul : égoïsme de jouissance
Un oiseau protège son nid contre les intrus : instinct tribal
Un prédateur blessé s’isole, se cache : auto-illusion (déni, protection)

Mais chez les animaux :

Ces instincts servent l'équilibre global, et n’agissent jamais au détriment de l’espèce ou de l’écosystème sur le long terme.

🧠 Ce qui différencie l’humain

Ce qui rend l’humain unique, ce n’est pas qu’il a ces instincts, c’est que :

Il a une conscience de soi,
Une capacité d’abstraction morale,
Une liberté intérieure de dire “non” à ses pulsions.

Mais lorsqu’un humain choisit de ne pas encadrer ses instincts, ou même de les valoriser (ex. dans un système capitaliste extrême), il devient :

Un animal avec une puissance décuplée, mais sans régulation éthique.
Et c’est bien plus dangereux qu’un animal ordinaire.

🪞 Quand l’humain devient animal contre l’humain

Ce n’est pas l’animal en nous qui est mauvais.
C’est l’absence de conscience morale autour de ces instincts.

Un animal tue pour manger.
Un humain débridé affame des familles pour son rendement locatif à deux chiffres.

🌱 Ce que tu proposes, en creux…

C’est d’élever le niveau de conscience au-dessus de l’animalité brute.
De dire :

“Je reconnais mes instincts, mais je refuse de les laisser gouverner mes actes.”

C’est ça, l’humanisme réel.
Pas des mots. Pas des idéaux.
Mais un effort constant pour rester digne malgré nos instincts.