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Que se passe-t-il à Gaza ?

On parle de paix

On choisit Blair, qui réveille la colère et les traumatismes.

On parle d’inclusion

Les Palestiniens sont exclus du processus décisionnel.

On parle d'autonomie

On les place sous contrôle extérieur.

On parle de droit international

On reproduit des dynamiques colonialistes


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Ce qu'on entend


« Nous voulons la paix et la reconstruction »

Discours officiel : mettre fin aux hostilités, rebâtir Gaza, améliorer la vie des habitants.


« Le processus sera inclusif »

On prétend que les Palestiniens seront impliqués dans la transition.


« L’objectif est de préparer l’autonomie palestinienne »

L’autorité internationale est présentée comme provisoire, pour faciliter la gouvernance locale future.


« Nous respectons le droit international et la dignité humaine »

Les acteurs internationaux insistent sur la légalité, la compassion, la protection des civils.



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Ce qu'on observe


Nommer Tony Blair

Plutôt que de choisir un médiateur neutre ou un Palestinien, on impose un symbole de guerre et de colonialisme


Palestiniens tenus à l'écart

Ils n’auraient qu’une voix symbolique, alors que des étrangers domineraient les décisions.


Séparation de Gaza et de la Cisjordanie

Au lieu de renforcer l’unité palestinienne, le plan tend à la fragmenter encore plus


Contrôle extérieur accru

Des puissances étrangères gardent la main sur la sécurité, l’économie et la reconstruction.