Adieu, Facebook

(et bon débarras)


Raisons de mon opposition à tout ce qui vient du groupe Meta, dont les logiciels Facebook et Messenger.


UNE MENACE POUR NOTRE DÉMOCRATIE



"...Google et Facebook « reçoivent 80 % de tous les revenus publicitaires numériques au Canada ». « Pendant ce temps, des centaines de salles de nouvelles ont fermé leurs portes. Une presse libre et indépendante est fondamentale pour notre démocratie..." 

https://www.lapresse.ca/affaires/techno/2023-08-01/medias-canadiens/facebook-commence-le-blocage-des-nouvelles.php

UTILISATION MALVEILLANTE DES DONNÉES PERSONNELLES


https://plus.lapresse.ca/screens/7735a348-f8cb-42da-be81-55250b58b41d%7C_0.html

CYBERDÉPENDANCE


Transgression. Facebook m'a fait perdre la maîtrise de ma vie.  Cet environnement dans lequel j'évoluais était les catacombes pour mon esprit, qui s'y égarait quotidiennement.  C'est lorsque j'ai pris conscience comment ce réseau social est dangereux pour l'esprit, et tout particulièrement pour les membres d'associations, qui prônent l'anonymat pour assurer leur survie, que j'ai enfin pris la décision de sortir de cet "univers parallèle".  J'avais transgressé une dépendance pour une autre.

Deuil.   Mon compte Facebook, je l'avais depuis 2007.  J'en étais venu à y accorder beaucoup d'importance.  Beaucoup trop.  Je m'y étais investi, surtout depuis ma retraite, en y partageant mes idées, mes opinions, mes allégeances, mes indignations, des souvenirs.  Bref, c'était devenu pour moi une manière d'exister.  J'ai d'abord pensé à en sauvegarder tout le contenu sur le disque dur de mon ordinateur, mais devant l'ampleur de cette tâche, j'ai finalement choisi de tout "flusher".  Ce fut comme si j'abandonnais une partie de moi.  Ce fut un deuil.  Un deuil d'une partie de moi.

Procrastination. J'en étais venu à y passer des journées entières faisant fi de mes obligations, jusqu'à ce que ma liste des choses à faire, que je reportais de jour en jour,  mesure "presque un kilomètre de long".  Et plus ça allait, pire c'était; envisager de liquider toutes ces tâches reportées était devenu pour moi un cauchemar.  Je n'en voyais plus le bout.  Vérifier mes notifications était devenu la "priorité" qui me demandais le moins d'effort à accomplir.  Le faux sentiment d'accomplissement que cela me procurait était, en fait, un piège.

Liberté et paix d'esprit.   Ma "crisse" de liste de choses à faire est en train d'être liquidée et c'est incroyable la vitesse à laquelle ma qualité de vie s'améliore depuis que j'ai repris un bon mode de vie, y investissant le temps ainsi récupéré.  Je reprend enfin "le dessus".

UN TERREAU FERTILE AUX DÉRIVES DE L'ESPRIT


Les réseaux sociaux ont révolutionné la manière dont nous communiquons et partageons l'information. Ils sont devenus des espaces de débat, de création et de connexion mondiale. Mais derrière cette façade positive se cache un potentiel inquiétant : celui de favoriser des dérives cognitives, émotionnelles et sociales.


1. La puissance des algorithmes : miroir déformant de la réalité

Les plateformes exploitent des algorithmes sophistiqués qui filtrent les contenus, créant des bulles informationnelles. Ce biais de confirmation amplifie nos croyances et nous enferme dans des échos qui renforcent des opinions parfois erronées ou radicales.

  • Impact :  Une polarisation accrue des opinions.
  • Exemple :  La propagation rapide des théories du complot pendant la pandémie.

2. L’émotion avant la raison

Sur les réseaux sociaux, les contenus les plus émotionnels, qu'ils soient indignés ou joyeux, dominent les flux d'actualité. Ce modèle exploite nos instincts les plus primaires, favorisant des réactions impulsives.

  • Résultat :  Une baisse de l'esprit critique.
  • Conséquence :  Des conflits amplifiés par des malentendus ou des provocations calculées.

3. L’identité numérique : un double fragile

Construire une identité en ligne peut devenir un exercice périlleux. La quête de validation, symbolisée par les "likes" et les "partages", mène parfois à une survalorisation de l'apparence et à une déconnexion avec soi-même.

  • Problème :  Une pression sociale accrue, particulièrement chez les jeunes.
  • Statistique :  Une augmentation significative des cas de troubles anxieux liés à l'usage excessif des réseaux sociaux.

4. La désinformation : un fléau viral

La désinformation trouve un terrain idéal sur les réseaux sociaux, où elle se propage bien plus vite que les contenus vérifiés. Cela remet en question notre capacité à distinguer le vrai du faux.

  • Illustration :  Des campagnes de manipulation orchestrées par des acteurs malveillants.
  • Solution potentielle :  Une éducation aux médias dès le plus jeune âge.

Conclusion : redéfinir nos usages numériques

Les réseaux sociaux ne sont ni bons ni mauvais en eux-mêmes, mais leur usage peut entraîner des dérives préoccupantes. Prendre conscience des mécanismes qui les sous-tendent est un premier pas vers une utilisation plus éclairée et responsable.

À méditer :  Sommes-nous des consommateurs passifs ou des acteurs éclairés du monde numérique ?


Ressources complémentaires :