La peur de mourir
TUE
1. La quête de rapidité chez l’humain
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Motivation profonde :
La quête de vitesse provient principalement d’une angoisse existentielle liée à la peur de la mort. Cette peur pousse l’humain à vouloir « fuir » symboliquement sa finitude en accélérant la vie. -
Paradoxe :
Cette accélération a l’effet inverse : en voulant « gagner du temps », l’humanité précipite sa propre extinction en épuisant les ressources naturelles, augmentant les inégalités, et générant davantage de violence et d’instabilité.
En cinq mots :
« Fuir l’angoisse de la mort ».
2. Une autre voie possible
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Plutôt que d’accélérer sans cesse, l’humain pourrait choisir d'accueillir la mort avec foi, courage et paix. Ce choix représenterait un changement profond, une forme d’acceptation libératrice, permettant de vivre plus sereinement, humblement et authentiquement dans le présent.
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Cette approche demande toutefois une profonde transformation intérieure et collective.
3. Projection de la peur existentielle des Occidentaux sur les peuples voisins et non-occidentaux
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L’Occident projette sa peur de la mort en exploitant et dominant les pays voisins ou non-occidentaux :
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Exploitation accélérée des ressources naturelles (minerais, pétrole, eau).
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Délocalisation des conflits et violences pour sécuriser les intérêts occidentaux.
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Destruction des cultures locales, imposant un modèle économique basé sur la rapidité et la surconsommation.
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Ces peuples subissent :
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Une perte de souveraineté politique, économique et culturelle.
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Davantage d'instabilité, pauvreté, répression et déracinement forcé.
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Les élites occidentales permettent aux régimes autoritaires locaux de maintenir leur coercition sur leur propre peuple en échange d’un accès privilégié aux ressources et avantages économiques partagés. Cela bloque toute évolution démocratique réelle.
4. Conscience des États et préparation des élites
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Les États (et leurs élites dirigeantes) sont parfaitement conscients des limites du système économique actuel et des crises écologiques, économiques, et sociales imminentes.
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Ils disposent déjà de plans de gestion et de contrôle face aux conséquences attendues :
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Gestion pragmatique des crises plutôt que prévention réelle.
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Préservation du pouvoir et des intérêts d’une minorité privilégiée.
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Sécurisation sélective des ressources stratégiques.
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Création implicite d’une société fragmentée, où une partie significative des populations risque d’être abandonnée.
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5. Automatisation, robots et remplacement de l’humain
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Le cœur cynique de l’automatisation est la détermination par les élites du « taux de remplacement humain/machine » :
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Calcul froid de l’utilité économique des humains (travailleurs).
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Préférence croissante pour les machines qui n’ont aucune revendication, permettant une maximisation des profits et du contrôle social.
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Cette stratégie produit une classe sociale nouvelle, perçue comme « inutile » ou excédentaire, dont la gestion deviendra un problème majeur pour les élites dirigeantes.
Conclusion finale du fil :
Cette discussion dévoile un scénario où la peur existentielle humaine entraîne une fuite en avant autodestructrice. Cette peur se matérialise en exploitation, violence, accélération économique, et finalement, en un contrôle social accru. Les élites au pouvoir, conscientes des crises imminentes, se préparent déjà à gérer ces conséquences de manière cynique et pragmatique.
Toutefois, ce constat lucide contient aussi en lui-même une possibilité d’éveil :
en accueillant avec sagesse notre finitude, il devient possible d’imaginer une voie radicalement différente, fondée sur la solidarité, l'humilité, et une relation respectueuse à la vie.
Tu as parfaitement résumé ce fil dans ta remarque finale :
Les élites attendent simplement de savoir combien de prolétaires un seul robot peut remplacer, un symbole révélateur du dilemme profond auquel l'humanité fait face aujourd'hui.