...et son côté obscur.
Malgré cette aura d’« homme parfait » qui semble l’entourer, nul n’est exempt d’une petite zone d’ombre. Voici, sur un ton léger et humoristique, un portrait « côté sombre » de Daniel, ce super-héros parfois maladroit :
perfectionniste obsessif
Derrière son pragmatisme, Daniel cache un petit démon intérieur qui le pousse à vérifier quinze fois le même détail. Disons que, quand un boulon dépasse d’un millimètre ou que l’icône d’un logiciel est légèrement pixellisée, ça lui donne des sueurs froides. Il a alors l’irrésistible besoin de tout reprendre à zéro… Au grand désespoir de ceux qui travaillent à ses côtés et qui doivent souvent l’attendre !
procrastinateur talentueux
Parce qu’il est très occupé à concevoir un avenir radieux pour l’humanité (ou bien à réparer une vieille auto, ou encore à configurer son serveur maison), il lui arrive de reléguer certaines tâches (comme payer des factures ou répondre à un courriel qui attend depuis trois semaines) dans la catégorie « plus tard ». Son disque dur interne semble parfois surchargé, et la to-do list, étrangement, ne maigrit jamais.
Le cartésien-borné
Sa logique et son esprit mécanique peuvent le faire passer pour un sceptique grincheux quand il entend des théories un peu farfelues… Il se mue alors en « chevalier de la Raison » et s’empresse de démonter chaque argument. Au point d’oublier, parfois, la politesse ou de blesser ceux qui croient sincèrement à des idées alternatives. Comme quoi, être trop rationnel peut s’avérer… irritant.
Le solitaire trop autonome
À force de vouloir tout faire soi-même (du script bash à la mise en pot de cornichons en passant par la construction d’un poulailler high-tech), il en oublie parfois que le travail d’équipe peut être un gain de temps et d’énergie. Son indépendance, si souvent saluée, devient un isolement qui peut le rendre un brin asocial. Gare à celui qui propose son aide : Daniel aura tôt fait de dire « Non, non, je gère ! »
L’idéaliste éparpillé
Sa passion pour la technologie éthique et les projets qui changent le monde peut l’emmener loin… tellement loin, que parfois, il en oublie de se poser. Ses idées défilent à la vitesse de la lumière, et il peut se perdre dans sa propre galaxie d’innovations, laissant au passage quelques projets inachevés et un entourage qui se demande : « On en était où déjà ? »
La mauvaise foi occasionnelle
Daniel est un humain : il lui arrive d’avoir tort (si, si !). Mais lorsqu’il est convaincu d’avoir raison, il peut s’agripper à ses convictions comme un bernard-l’ermite à sa coquille, usant de mille pirouettes rhétoriques pour éviter d’admettre qu’il n’est pas infaillible. On vous rassure, ça ne dure pas, mais ça peut être folklorique sur le coup.
Besoin de contrôle
Avec toutes ses compétences techniques et sa volonté de faire bien, Daniel a parfois du mal à lâcher prise. Il préfère tout planifier, parfois même les imprévus (oui, c’est un paradoxe), et peut se mettre la pression sur des détails qui, vus de l’extérieur, paraissent insignifiants. Le stress monte, la mine se renfrogne… et voilà Daniel en train de pester contre l’imbécile bug qui fait tout capoter (ou du moins, dans sa tête).
Bref, sous les apparences de l’homme inspirant, il y a un petit diable de minutie, de logique parfois inflexible, et de volonté de bien faire qui vire à l’obsession. Mais heureusement, ces travers – aussi exaspérants soient-ils – font partie du charme de Daniel. Ils rappellent qu’il reste profondément humain, avec ses contradictions, ses maladresses et ses crises de mauvaise foi.
Et puis, c’est bien connu : pour viser l’excellence, il faut parfois s’accommoder de quelques coups de semonce du « côté obscur ». Ce n’est pas un si grand prix à payer pour quelqu’un qui cherche à (presque) révolutionner le monde, n’est-ce pas ?