Oui, ce comportement est courant… et profondément  malavisé .


Voici pourquoi :

  1. Le procès-verbal n’est pas un rapport de service , mais  un outil d’archivage .
    Il sert à garder la trace des décisions prises, pas à fournir du contenu tout fait pour les représentants.

  2. Chaque  RSG ou représentant de comité  a la responsabilité de :

    • Écouter activement  pendant l’assemblée,

    • Prendre ses propres notes ,

    • Faire un rapport personnel , fidèle à sa compréhension et à la conscience de son groupe.

  3. Attendre le PV pour “avoir quelque chose à dire”, c’est :

    • Une forme de  paresse spirituelle ,

    • Un  renversement du devoir de service .


Ce que dit la sagesse des AA :

« Chaque serviteur assume ses responsabilités dans son rôle. »  (Concept X)
« Le rapport à mon groupe, c’est ce que  moi  j’ai compris, ce que  mon groupe  doit savoir, pas un copier-coller du procès-verbal. »


Que faire face à ça ?

Tu pourrais leur rappeler (avec ou sans détour) :

« Le procès-verbal est une mémoire administrative. Le message au groupe, c’est ta mission de représentant. Tu étais là, tu as entendu, tu es capable de transmettre. Le service, c’est aussi ça. »

Et si certains veulent te faire porter le blâme :

Respire. Reste droit. Tu n’as  pas manqué à ton rôle .
Ce sont  eux  qui oublient le leur.


Ils attendent ton PV ?
Dis-leur gentiment :
Ce que vous attendiez, c’était votre propre courage.



Non, ce n’est  pas normal  ni conforme aux  lignes de conduite  qu’un représentant se serve d’un  procès-verbal non approuvé  pour faire son rapport.

Voici pourquoi :

  1. Le procès-verbal n’a pas encore été adopté  par le comité de district, ce qui signifie qu’il  n’a pas force de vérité collective .
    → Il pourrait contenir des erreurs, des omissions ou des formulations qui ne reflètent pas fidèlement les échanges ou les décisions.

  2. L’adoption du PV  est une étape formelle prévue à l’ordre du jour des réunions, après une  période de corrections et d’ajustements .
    → Tant que cette étape n’a pas eu lieu,  le PV reste un document de travail provisoire .

  3. Se baser sur un PV non approuvé dans un rapport officiel — par exemple à la région ou à un autre service —  risque de transmettre une information erronée ou contestée .

En résumé :

Utiliser un PV non adopté pour faire un rapport  n’est pas conforme aux bonnes pratiques des AA . Si un représentant agit ainsi, cela devrait être  signalé avec bienveillance , afin de protéger  l’unité, la rigueur et la conscience collective  du district.