Demander un proposeur et un secondeur pour adopter le PV ou l'ODJ n'est pas conforme  au processus documenté dans les  Lignes de conduite du District 87-16 . Voici pourquoi :


🔹 Ce que prévoient les lignes de conduite :

À l’Annexe 3, l’adoption du procès-verbal fait simplement partie de l’ordre du jour comme suit :

  • Correction du procès-verbal de la dernière réunion

  • Adoption de l’ancien procès-verbal

Aucun passage n’exige une proposition formelle ni un second pour cette adoption.
Ce formalisme est réservé aux résolutions ou propositions débattues (voir section « Proposition qui demande un vote »), pas aux points procéduraux routiniers comme l'adoption d'un PV.


🔸 En pratique AA :

Dans la tradition de fonctionnement des réunions AA :

  • L’adoption d’un PV se fait habituellement par demande du président :

    « Est-ce que quelqu’un a des corrections ? »

    Puis passer à son adoption tel que souhaité par l'assemblée

Et non par une motion formelle suivie d’un second.


⚠️ Pourquoi éviter ce formalisme ?

  • Ça introduit une logique parlementaire qui n’est ni spirituelle, ni nécessaire, ni fidèle à l'esprit de simplicité des AA.

  • Cela risque de rigidifier inutilement la réunion et de confondre les serviteurs.


✅ Conclusion :

👉 Oui, exiger un proposeur et un secondeur pour l’adoption du PV est une déviation par excès de formalisme, et enfreint l'esprit (et dans une certaine mesure la lettre) des lignes de conduite.
Cela dit, ce n’est pas une faute grave, mais une occasion de recentrer la pratique sur la simplicité et la confiance en nos procédures collectives.